Elena Briot – Artiste Littéraire

Elena Briot Artiste LittéraireJe m’appelle Elena BRIOT, j’ai 23 et je suis tombée amoureuse des mots à 14 ans. J’étais fascinée par mes cours de français au collège et l’écriture me permettait de trouver un refuge.

Chacun de mes écrits sont inspirés de mes réels sentiments, j’ai toujours été attentive aux odeurs autour de moi, de ce qui m’entoure, c’est grâce à mon hypersensibilité que j’arrive à créer, que les mots me viennent.

J’ai eu la chance de présenter mes premiers poèmes pendant un vernissage à 15 ans organisé avec ma commune, j’ai fait des études de droit (Bac littéraire + un BTS Notariat), j’ai participé à mon premier concours d’écriture ALF en 2016 ( 3ème place) section jeunes – vers libres – pour « Reviens-moi ». j’ai également remporté un concours d’éloquence à 17 ans au sein du tribunal de grande instance de Toulouse et en collaboration avec la cours européenne des droits de l’homme et du citoyen.

J’ai eu une enfance heureuse mais tumultueuse avec mon père, c’était souvent après une dispute avec lui que je trouvais l’inspiration ! À la fin du confinement de 2020 je quitte la maison familiale pour prendre mon indépendance et là misère, l’inspiration s’arrête nette. Aujourd’hui elle est revenue, j’arrive à composer mes textes grâce aux petits signes du quotidien, mes rencontres, mes voyages… et c’est avec plaisir que je partage à nouveau mes textes.

L’écriture me manquait, les mots reviennent et c’est comme si je retrouvais une grande partie de moi envolée.

Merci pour votre lecture, je suis ouverte à vos commentaires et à l’échange avec vous.

Palmarès

2015 : Vernissage poésie en collaboration avec le service jeunesse de Tournefeuille.

2016 : 3ème place, prix de poésie – section vers libres pour  » Reviens-moi ».

2017 : Lauréate du concours de Plaidoirie au Tribunal de Grande instance de Toulouse.

Contact

Elena BRIOT

Téléphone : 06 52 96 76 25

Email : elena.briot@hotmail.com

Recueil Elena Briot

Te parler d’elle

Je pense à elle, elle m’obsède,
Faites qu’elle sorte de ma tête
Je la regarde, elle me regarde
Ses yeux me glacent le sang j’en témoigne.

Sur son corps des centaines de fleurs
Je passerais mes doigts sur elle des heures.
Qu’elle me livre ses secrets, toutes ses peurs
Pour que demain soit éternel, d’une infinie douceur.

J’ai tant donné, je brûle de passion
Au premier coup d’œil j’ai perdu la raison.
Viens, on s’en fout de tout, sortons de prison
J’attends son retour à la prochaine saison.

 


 

Flamenco

Espagne, ville linceul du soleil
Regorge de danseuses à robe vermeil
Leurs gestes glissent à travers les flots,
C’est de leur charme sensuel que raffolent ces matelots.

Non garçon, je ne parle pas de filles de joie
Mais de ces belles dont les jupes s’animent sous leurs doigts.
Dans les cheveux de ces dames une fleur cabriole
J’aperçois dans leurs yeux cette chaleur frivole.

 


 

La danseuse au khôl

Au couché du soleil elle s’avance,
Bravant la chaleur elle se lance.
Sur sa peau bronzée se balancent,
Son voile et ses perles en cadence.

Tant d’hommes voudraient dominer la belle,
Vacillante entre les dunes son corps interpelle.
Tant de victimes qu’elle ensorcelle,
Prisonnière du désert on lui coupe ses ailes.

Crotale, majestueux roi du désert
Ne put s’empêcher de goûter au mystère.
Sa faim intarissable, planter ses crocs dans la chair,
Il n’y pense même plus, la belle ne touche plus terre.

Jolie brune au regard de feu,
Arrive à dompter le serpent haineux.
Celui-ci captivé par la force de ses yeux,
Se cambre devant la reine des lieux.

 


 

Gare à la rose

Elle se balance, se penche,
La rosée du matin perle le long de sa hanche.
La rose s’éveille encore endormie de rêves, s’élance et se déploie toute frêle.
L’homme amoureux s’en va la cueillir,
En signe d’amour il décide de l’offrir.

Prenez garde à la rose, fruit du rosier
Elle affirme cette vie et cette vanité.
Lui couper les épines l’homme n’a pas pu,
Et la belle se piqua le doigt en un bref malentendu.

 


 

Une âme d’enfant

Courir après les souvenirs,
Pendant les moments durs se soutenir
Se tenir la main sur le droit chemin
Regarder au loin le lendemain.

Je courais avec toi derrière les mouettes
Tout en bousculant mes couettes
Les retrouvailles après tant d’années
Peut être que je gagnerai quelque chose d’inné.

Ce baiser sera fort, passionné,
En souvenir du passé,
Le jour où je te retrouverai
Notre avenir est déjà tracé.

 


 

Reviens-moi

Reviens-moi belle jeunesse aujourd’hui enterrée,
Reviens-moi mon amour après tout ce que l’on a partagé.
Le temps court, court, file entre tes pieds.
Reviens-moi belles inspirations
Chaque nuit tu hantes mes visions,
Reviens-moi courage d’autrefois
Je viendrai te chercher au fin fond des bois.
Embrasse-moi, je m’offre à toi.
Reviens-moi souvenirs d’enfance,
À chaque fois que je te vois tu bouscules mes sens,
Reviens-moi douce clef des champs,
L’enfant s’endort doucement.
Reviens-moi caresses infinies,
Peu importe la couleur de la nuit, je t’ai déjà dit oui.

 


 

Ignorance

Elle commence à te traquer
Jamais elle n’a laissé tomber
Elle laisse les enfants dépités
De devoir quitter leurs parents bien aimés
Jamais elle ne s’est trompée,
Ce sera toi le sacrifié
Tu ne comprends pas !
Elle te tient par le bout du nez
À tout moment elle peut te frapper,
La mort n’aime pas se faire berner.

 


 

Quand la plume

Quand la plume gratte le papier
Je ressens cette sensation de liberté.
Quand la plume passe sous ton nez
Cela te fait éternuer.
Quand la plume s’envole à travers les prés
L’enfant court pour la rattraper.
Quand la plume glisse sur mon cahier
Je sais pourquoi je suis née.

 


 

J’essaye de rester moi

Parce que je reste froide comme le marbre,
Aussi puissante que la glace,
Aussi dure que la pierre,
Aussi seule que l’orphelin,
Aussi fière qu’une monture de guerre.

Parce que je reste moi dans ces moments là,
Quand tu restes tranquille comme l’hermine
À lutter contre la famine
Tu te dis que tu es fier d’être né là

Parce que quand je te vois,
Être moi ne me suffit pas.
Je veux t’aimer en étant quelqu’un de différent,
Une fille que tu n’as jamais vu auparavant.

 


 

Le piano

Une note de piano,
Une larme cristalline sur le clavier
Et mon cœur se déchire comme une feuille de papier.
Une note s’envole,
Tout semble si puissant,
Sur cette mélodie je rêvais
Cauchemars, peurs, tout semble s’envoler.
Ce piano froid comme neige,
Cette partition comment la finirai-je ?
Il me laisse partir si loin…
Ce soir je joue seule, sans lendemain.