Denis Quillacq (Damy) – Artiste Littéraire

Denis Quillacq DamyDenis Quillacq (Damy) a connu Arts et Lettres de France dans les années 2010. Dans la revue n° 187 de mars 2013, la rédactrice Claude-Adèle Gonthié avait présenté mon recueil de poèmes « Le Printemps de Nedjma » et dans la revue n°192 de juin 2014 mon roman « Alphonse« .

Ancien ingénieur en Aménagement du Territoire, j’ai exercé dans diverses régions de France et j’ai terminé ma carrière au Conseil Général des Landes, mon « pays » natal, sous Henri Emmanuelli qui a écrit une fiction : « Citadelles interdites » aux éditions Ramsay.

Ce fut à la faveur de la lecture tardive de « Les fleurs du mal » de Charles Baudelaire que j’ai eu envie de guérir de mon inculture en poésie et en littérature en général. J’ai dévoré poèmes sur poèmes, allant des troubadours jusqu’à Apollinaire ou Prévert en passant par Pierre Ronsard, Marie de France, Clément Marot, Alphonse de Lamartine, Arthur Rimbaud et ses contemporains.

J’ai alors pris ma plume. Je publie sur les sites littéraires Oniris et Atramenta.

Oniris : www.oniris.be

Atramenta : www.atramenta.net

Mon blog : Damy-fugue-mi-raison

Email : denisquillacq@hotmail.fr

Bibliographie

NOUVELLE – ALPHONSE

Denis Quillacq Damy - Nouvelle AlphonseLes jugements des enfants, dans l’apprentissage expérimental de la vie, m’ont toujours fasciné. En écrivant Alphonse, j’ai appris d’Alphonse, d’Alice, de Magali et de leurs copains et copines, la candeur, la naïveté, la malice, l’humour, mais aussi la perspicacité, auxquels le monde des adultes, engoncé dans des tergiversations dialectiques, gênées, confuses ou hypocrites, ou au contraire muré dans des certitudes impérialistes, des croyances prosélytiques, échappe.

Mais ce livre est avant tout un amusement, un jeu d’enfant (le grand enfant que je suis), et, en aucune manière, ni un traité éducatif, ni un traité philosophique.

Pour vous le procurer rapidement, cliquez sur le lien suivant :
https://www.atramenta.net/books/alphonse/172

 

De Claude Adèle Gonthié, critique littéraire dans la revue Les coulisses (n° 192 de juin 2014) d’Arts et lettres de France (http://www.artsetlettresdefrance.fr) :

Damy décerne à son livre le qualificatif de « nouvelle ». Très longue nouvelle peut-être mais plutôt court volume car son poids littéraire dépasse largement celui d’un mini-récit.

Par le truchement d’Alphonse (préadolescent de 13 ans vivant à Toulouse auprès d’un père chômeur professionnel et d’un frère apprenti escroc), l’auteur se livre à une observation méticuleuse – et à une démolition systématique – de la société contemporaine. En de brefs chapitres sobrement titrés, il balaie, avec une méchanceté gourmande, les idées reçues et le politiquement correct. De temps en temps, il triture joyeusement l’orthographe (« le jeu de l’amploie », « le pantalon en djinn », « une cane à pêche »).

Le résultat (amusant au premier degré) brosse une peinture atroce de la France d’aujourd’hui: du patrimoine effarant du député de gauche touchant le R.S.A. aux occupations et aux « désirs d’avenir » des lycéens, le microcosme de Damy (le nôtre hélas) est un ramassis de paresseux, de tricheurs, d’incultes, de profiteurs… et de victimes; le fort y écrase toujours le faible et les bons sentiments y sont immanquablement punis.

N’imaginez surtout pas que Damy est un irrévocable pessimiste: la tendresse ironique qu’il a pour son Alphonse nous laisse espérer qu’il y aura quelque part pour ce « bon sauvage » une place acquise par une intelligence et une indépendance qu’aucun système ne parviendra à étouffer.


ROMAN – LE PÈLERIN DU VERTIGE

Denis Quillacq Damy - Roman Le pèlerin du vertigeVoyage initiatique, épopée héroïque, ce livre intéressera, j’en suis sûr, les randonneurs aventuriers, les amoureux de la Gascogne, les écolos et les amateurs de suspens.

Bien qu’écrit à la première personne du singulier, par choix ontologique, ce livre n’est pas une autobiographie mais il puise son essence dans l’expérience vécue et la connaissance des lieux de l’auteur.

Il a l’humble prétention de se vouloir une œuvre philosophique creusant dans les questions existentielles de la vie intérieure et de la condition humaine, mais il est sans prétention. Le doute est peut-être – ou sûrement –  la seule certitude au cœur de la méditation nomade qu’offre cet ouvrage.

Alors n’hésitez pas, cheminez en toute confiance sur les pas de ce pèlerin qui éprouva, dans certaines conditions, le vertige fécond de la paix de l’âme dans l’effort physique.

… Et laissez vos propres traces qui pourraient bien servir de guide à l’écrivain timide, sur le chemin du retour.

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POÉSIE – CHEMIN DE DESTINÉES

Denis Quillacq Damy - Poésie Le printemps de NedjmaDéjà publié en 2013 et réédité en décembre 2022 car toujours d’actualité.

Un article de la Rédactrice Claude Adèle Gonthié dans la revue Les Coulisses d’Arts et Lettres de France (n° 187-mars 2013) :

« Beaucoup de thèmes se télescopent dans ce recueil, pourtant très mince… avec, en toile de fond, un attachement passionné et douloureux pour le Moyen-Orient et pour ses habitants.

En leitmotiv, l’Amour, dont l’auteur est le chantre à tel point qu’il peine à imaginer le temps où, par maladie ou par vieillesse, il en serait privé.

En contrepoint récurrent, la révolte – les révoltes – qui font que se succèdent sur cette terre, l’espoir, la résignation et « l’indicible », les massacres dont l’incohérence les dispute à la sauvagerie.

Le point culminant de ce livre est atteint dans « Souvenez-vous de Bentalha », la « prière » à Nedjma, victime innocente de massacres imbéciles.

Les poèmes tragiques de ce recueil, entrecoupés de textes beaucoup plus légers, forment un ensemble heurté, violent, dans lequel le refus de l’injustice et l’impossibilité d’y remédier laissent l’auteur déchiré par ses sensations contradictoires. « Mes racines font mal quand mon esprit s’envole ».

Mais je ne pense pas que Damy Tangage soit fait pour vivre dans la sérénité ni qu’il puisse un jour rester indifférent aux souffrances dont il est – de près ou de loin – le témoin.

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Poésie

Palimpseste mémoriel

Aux arcanes d’un rêve ou bien d’un souvenir,
D’un chemin sinueux, réapparaît l’image
Que l’on croyait tenue à l’abri d’un rivage
Où notre âme mouilla sans penser revenir.

Les pages de la vie en recouvrent les pages,
Poèmes des douleurs, facétieux écrits,
Lumières de la joie, ombres folles des cris,
Liberté des grands jours et nuits aux fers des cages.

Dans l’encre sympathique, et de la plume aux vents,
Un étrange lapsus nous ramène à la ligne
Que nous n’avons osé rédiger, c’est le signe
De la peur de vieillir à moitié morts-vivants.

Il n’est de médecine, il n’est pas d’analyse,
Qui brûleront jamais les empreintes du temps ;
La mémoire revient qui s’endort par instants
Et les faits sont têtus, s’éveillant à leur guise.

Attisant, fiers et froids, en sombres rituels,
Les cendres du magma d’un volcan archaïque
Que tente d’étouffer la trop simple logique,
Jaillissent du chaos les secrets éternels.

Notre Histoire a gravé dans ce vieux palimpseste
Les rides des affronts, l’orbe gonflé des yeux,
Les mots restés muets au bord de nos adieux.
Laissons hurler la mer, la mort fera le reste.

Denis Quillacq (Damy)